Cadres (personnel)]]> Catégories socio-professionnelles]]> Classes sociales]]> Carrière]]> Condition sociale]]> Féminisation des professions]]> Identité professionnelle]]> Promotion sociale]]> Colloque final du GDR Cadres organisée le 30 janvier 2009 à l'Université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) et le 31 janvier 2009 à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

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Ce colloque ambitionne à la fois de capitaliser et de dessiner de nouveaux horizons à l’activité scientifique d’un réseau de scientifiques, le GDR C.A.D.R.E.S (CAdres, Dynamiques, Représentations, Entreprises et Sociétés), qui rassemble depuis huit ans des spécialistes de cette catégorie au croisement de différentes disciplines : sociologie majoritairement, mais aussi sciences de gestion, sciences politiques, histoire et économie. Ce GDR a organisé depuis sa création deux journées d’étude par an et permis de relancer les travaux scientifiques sur les salariés qualifiés en France et de les mettre en discussion avec des partenaires étrangers en Europe et au Maghreb, dont toutes les communications sont accessibles sur http://gdr-cadres.cnrs.fr/ [lien rompu]. Ce colloque signera la fin de l’existence institutionnelle de ce réseau mais aussi une volonté de vulgarisation des travaux menés en son sein.

Les travaux réalisés depuis 2001 ont montré combien la nouvelle conjoncture historique aiguise et renouvelle les interrogations dont la catégorie sociale des cadres fait l’objet. Cette catégorie, très française, s'est affirmée en même temps que le mouvement des « classes moyennes » des années trente. Elle s’est consolidée au cours des Trente glorieuses en même temps que s’installait une société salariale impulsant une mobilité sociale ascendante. De nombreux cadres autodidactes incarnaient ces évolutions. Aujourd’hui la question des classes moyennes a changé de visage. L’heure n’est plus à leur mobilisation sociale et politique face à la double menace des mouvements ouvriers et de la concentration du capital. Pas plus qu’aux discours associant « moyennisation » et « modernisation » de la société. Il est désormais question dans les médias de fragilisation, voire d’éclatement ou de paupérisation partielle des classes moyennes. Quant au thème de la « panne de l'ascenseur social », il renvoie à un vrai mouvement de grippage de la mobilité ascendante et à la réalité de phénomènes de déclassement pour les jeunes diplômés ou les chômeurs.

Pour autant, les cadres, et plus largement les salariés qualifiés, ont-ils perdu leur capacité d’attraction ? Cette question se décline au niveau individuel aussi bien sur un plan objectif - celui de la mobilité sociale – que subjectif – celui des sentiments d’appartenance et des projets de mobilité. Cette capacité d’attraction n’est-elle pas affectée par une diversification accentuée du groupe des cadres, diversification qui aurait fini par mettre à mal son unité symbolique ? Désormais la fonction d'autorité hiérarchique est loin de pouvoir résumer ce que sont et ce que font les cadres. La globalisation et l’influence croissante du modèle anglo-saxon de firme incitent à parler davantage de managers et d’experts. Ces derniers, de plus en plus nombreux, auraient un rapport plus distant aux organisations, lesquelles, quand elles n’encouragent pas les carrières nomades, ont largement renoncé aux modes de gestion bureaucratiques des carrières. Les cadres des organisations publiques et du monde associatif sont loin de tous se reconnaître dans la figure traditionnelle du cadre. La féminisation de la catégorie ne fait pas qu’en épouser les rapports de domination et de discrimination internes, elle en modifie également l’identité sociale et apporte souvent des revendications vers un meilleur équilibre entre carrière et vie privée. Enfin la distance sociale est devenue considérable entre les cadres dirigeants aux modes de vie cosmopolites et la masse des cadres subalternes ancrés dans un territoire.

Face à ces modifications du profil des cadres, que reste-t-il de leur spécificité, qui justifiait aussi bien un statut que des institutions spécifiques (retraites, syndicats, prud’hommes, APEC) ? Comment ont réagi à ces évolutions les organisations qui les encadrent, que ce soit leurs employeurs, publics ou privés, leurs organisations représentatives que des institutions de protection sociale ? Ce colloque ouvrira un rare débat entre scientifiques et acteurs sociaux, syndicalistes, représentants institutionnels et représentants d’entreprise sur le devenir de la catégorie. Les chercheurs de pays anglo-saxons (Angleterre, Australie, États-Unis) viendront nous rappeler que les débats sur l’idée de classes moyennes en crise ont également lieu ailleurs, surtout dans les moments forts de restructuration du système productif. Diverses enquêtes laissent à penser que le sentiment de déstabilisation et de changement est souvent plus fort que sa réalité, et que les perspectives de carrière pour les plus qualifiés restent relativement bonnes, parfois sur des marchés internes qui se reconstituent à des échelles et sous des formes différentes. Alors qu’en France la dilution de la catégorie cadres est souvent appréhendé au regard de l’évolution de leurs conditions de travail, nous ouvrirons ici la question de leur mode de vie, appréhendé en terme aussi bien en terme de consommation, que d’habitat et d’engagement politique. Les classes moyennes appréhendées par ce prisme ne conservent-t-elles pas une forte spécificité et une place privilégiée dans la sphère sociale ?

Conseil scientifique du GDR Cadres

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Séance introductive. Intervenants : Paul Bouffartigue, Sophie Pochic, un représentant de l’agglomération de Saint Quentin en Yvelines et un représentant de l'Université Versailles Saint Quentin.

Table ronde 1 : « Les cadres dans la stratification et la mobilité sociale ». Animateurs : Patrick Dieuaide et Charles Gadéa

L’expansion de la catégorie des cadres a constitué un puissant vecteur de mobilité sociale et professionnelle tout au long des dernières décennies. L’appel d’air créé par le nombre croissant de postes à occuper se traduisait par un recrutement social très majoritairement extérieur aux familles de cadres et un accès fréquent au statut cadre en cours de vie professionnelle, tous deux facteurs d’hétérogénéité interne, tant dans le rapport à la carrière que dans le rapport à l’entreprise. Qu’en est-il aujourd’hui, alors que l’emploi s’est dégradé et que le déclassement guette les jeunes diplômés ? L’hérédité sociale s’est-elle renforcée ou atténuée ? De quelle façon les chances de chances de promotion au statut de cadre ont-elles évolué ? Quel a été l’effet de la féminisation sur les flux de mobilité ? Cette table ronde centrée sur la mobilité abordera par ce prisme la place occupée par les cadres dans la société : les signes distinctifs de la catégorie des cadres tendent-ils à s’effacer ou à se maintenir ?

Thomas Amossé : « Cadres - non cadres de 1982 à 2002 : une frontière qui s’est déplacée, mais ne s’est pas effacée sur la structure sociale »
Valérie Boussard : « Cheminements professionnels de cadres "promus internes": regards sur les transactions identitaires »
Dominique Merllié : « Les cadres et la mobilité professionnelle »Louis-André Vallet : « Les cadres et la mobilité sociale : quelques éléments empiriques et quelques réflexions à propos de l'évolution historique du recrutement social des cadres dans la société française »

Table ronde 2 : « Cadres et classe(s) moyenne(s), d'hier à aujourd'hui ». Animateurs : Paul Bouffartigue et Guy Groux

Le sort de la notion de « classe(s) moyenne(s) » semblait avoir été définitivement scellé par la sociologie au début des années 1980. Après une période d'intenses controverses, l'accent était désormais mis sur la forte hétérogénéité sociale et politique de ce conglomérat, de laquelle n'émergeait que la puissance symbolique de sa composante « cadres ». Or cette notion de « classe(s) moyenne(s) » revient bruyamment sur la scène politique, plus discrètement sur la scène scientifique. On cherchera à comprendre le sens de ce retour en revisitant l'histoire française des classes moyennes et par un détour par l’international, que ce soit par « l’Amérique du bas » que par la « vieille Europe ». De quelle(s) classe(s) moyenne(s) parle-t-on au juste ? Assiste-t-on à leur paupérisation généralisée, ou à des transformations plus différenciées ? Comment leurs différentes composantes se positionnent-elles au plan politique et idéologique ?

Catherine Bidou : « Une recherche sur l'Amérique latine. Classes moyennes et espaces urbains dans la ville de Mexico »
Louis Chauvel : « Les ‘nouvelles classes moyennes salariées’ : que reste-t-il de neuf 40 ans après Touraine (1969) ? »
Jean Chiche : « Les cadres dans l'espace politique. Le vote des classes moyennes en France en 2007 : une comparaison européenne »
Tanguy Cornu : « L'après seconde guerre mondiale. Classes moyennes, catholicisme social et troisième voie : quelle cohésion idéologique ? »
Jean Ruhlmann : « L’invention des cadres et des classes moyennes en France (1930-1955) : combinaison ou répulsion ? »

Table ronde 3 : « Cadres : contours et groupes frontières ». Animateurs : André Grelon et Gilles Lazuech

Toutes les tentatives de définition de la catégorie se heurtent au même obstacle : le flou de ses contours, distincts suivant les institutions qui les comptent ou qui les représentent. Pour dépasser cette difficulté, cette table ronde a choisi de réinterroger la frontière cadres/non-cadres à partir de groupes professionnels qui entourent ou rejoignent le groupe des cadres. Quelle identité et quel statut pour des « nouveaux cadres » que sont par exemple les cadres associatifs ou les cadres dit « professionnels » de la Poste ? Quelles relations de travail avec des groupes professionnels qui sont parfois leurs subalternes, parfois leurs collaborateurs (techniciens, contremaîtres) ? Comment en retour ces groupes frontières et ces « nouveaux cadres » conduisent à re-penser la spécificité du groupe des cadres, notamment sous l’angle du sentiment d’appartenance à une classe sociale ?

Alexandra Bidet : « Encadrer des automates. Les appuis pragmatiques de l’identité professionnelle »
Pascale Moulévrier : « Les banquiers "solidaires" : les processus de légitimation d'une "profession économique" »
Agnès Pelage et Tristan Poullaouec : « "Le haut du panier de la France d'en bas". Le sentiment d'appartenir à une classe sociale chez les membres des professions intermédiaires »
Nadège Vezinat : « Un statut "cadre" en trompe l'œil : le cas des conseillers financiers de la Poste »

Table ronde 4 : « « Cadres, managers et globalisation ». Animatrices : Jacqueline Laufer et Sophie Pochic

La notion de « cadre » si typiquement française semble en décalage avec le mouvement d’internationalisation des firmes, où désormais le terme de « manager » prédomine largement. Ce changement de vocabulaire signifie-t-il une transformation des pratiques de gestion et des carrières réelles des individus ? Des interventions de sociologues et de gestionnaires, français et étrangers permettront d’éclairer différentes facettes de la « globalisation » au sens d’intensification des échanges de biens, de main d’œuvre, mais aussi de savoirs et d’informations entre différents pays, et leurs effets sur les salariés qualifiés. Les migrations d’études et de travail font-elles désormais partie du quotidien des cadres ou creusent-elles un écart entre des cadres « globaux » et d’autres plus « locaux » ? Les cadres expatriés dans un autre pays forment-ils une nouvelle élite mondialisée ou expérimentent-ils le poids des identités nationales et culturelles ? Le modèle anglo-saxon de management plus contractualisé et individualisé qui semble se diffuser dans les grands groupes de taille mondiale déstabilise-t-il en profondeur la relation entre les cadres et leurs entreprises ?

Adrian Favell : « Liberté de mouvement et mobilité des professionnels urbains dans une Europe de l'intégration : Eurostars and Eurocities »
Amélie Seignour et Corinne Vercher : « Globalisation des entreprises et management par le marché : vers de nouvelles flexibilité et inégalités dans la relation d'emploi des cadres en France »
Anne-Catherine Wagner : « La mobilité internationale des cadres : la formation d'une nouvelle élite mondialisée? »
Judy Wajcman : "My company or my career: managerial achievement and loyalty in Australy" (titre provisoire)

Table ronde 5 : « Consommations et modes de vie : mixité ou entre-soi». Animateurs : Olivier Cousin et Sarah Ghaffari

Les cadres, en tant que classe moyenne, ont longtemps incarné une des figures de la modernité, une catégorie ouverte et attractive. Symbole de la réussite des trente glorieuses, ils se distinguaient des employés et des ouvriers, comme de la grande bourgeoisie, par l’introduction de nouveaux modes de vie, de manières de consommer et de travailler. Aujourd’hui, cette représentation se fissure, les cadres perdant une grande partie de leur visibilité et de leur capacité à incarner un modèle. Soit, parce qu’ils ne se démarquent guère au sein de l’ensemble vaste et indéfini des couches moyennes ; on parle alors de banalisation. Soit, au contraire, parce qu’ils entrent dans une logique de repli et cherchent à ériger des barrières, privilégiant l’entre soi. Lors de cette table ronde, on s’interrogera sur ces évolutions en optant pour des logiques comparatives entre différents pays. Y a-t-il une tendance majeure à un repli sur soi et assiste-t-on à l’épuisement d’un désir de mixité sociale ? Quel type de société se dessine quand la ségrégation spatiale et sociale devient un mode de vie ? La féminisation de la catégorie change-t-elle le rapport à l’environnement et est-elle porteuse de nouveau modèle ?

Philippe Coulangeon : « Le triomphe des philistins? Les cadres et la culture dans la société française d'aujourd'hui »
Rosemary Crompton : "Dual earner families and work-life "integration".
Michele Lamont : “Boundary work and upper-middle class making in early 21st century France and the United States”
Marco Oberti : « Les cadres dans l'espace urbain : du repli à la mixité contrôlée »

Table ronde 6 : « Usages sociaux des recherches sur les cadres ». Animateur : Frederik Mispelblom Beyer

On donne ici la parole à quelques utilisateurs et acteurs des recherches sur les cadres, en invitant des managers, des responsables de syndicats de cadres, des consultants, des « passeurs » entre la recherche et les entreprises. Sans être évidemment représentative, cette table ronde permettra à quelques-un-e-s de celles et ceux qui sont d'habitude « objets » de recherche de s'exprimer comme sujets, « lecteurs » des recherches sur les cadres. En quoi les publications émanant du GDR cadres ont-elles pu, ou non, infléchir certains discours syndicaux en direction des cadres, faire émerger de nouvelles préoccupations, déplacer quelque peu la pensée et les stratégies des cadres eux-mêmes ? En quoi les recherches sur le « plafond de verre », les discriminations de genre, raciales ou autres au sein de l'encadrement, ont-elles pu nourrir des débats, des argumentaires, des congrès syndicaux ou professionnels, des tracts ? En quoi les publications sur la nature et le contenu de l'activité d'encadrement ont-elles pu inspirer la réflexion de certains managers sur leurs pratiques, sur la manière de se positionner à l'égard de leurs subordonnés comme de leurs propres supérieurs ?

Edouard Scoene, ingénieur, cadre supérieur entreprise privée
Marco Minussi, ingénieur, cadre supérieur entreprise privée
Xavier Baron, consultant, Xavier Baron conseil RH
Christian Guibert, directeur animation des réseaux de management de France Telecom
Hélène Alexandre, repsonsable des études, APEC]]>
  • « Les cadres : heurts et malheurs d'une catégorie », Colloque, Calenda, Publié le vendredi 28 novembre 2008, https://calenda.org/196094
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  • Bouffartigue Paul, Gadéa Charles & Pochic Sophie (Eds) Cadres, classes moyennes : vers l’éclatement, Paris: Armand Colin, Coll. « Recherches », 2011 - 352 p. ISBN : 978-2-200-25590-9.
    Sommaire sur Cairn.info : https://www.cairn.info/cadres-classes-moyennes-vers-l-eclatement--9782200255909.htm# (l'ouvrage n'est pas en libre accès).
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    Administration publique]]> Cadres (personnel)]]> Gestion des ressources humaines]]> Personnel -- Direction]]> Les communications de la quatorzième journée ont été publiées dans la Revue française d'administration publique (n°128, 2008).]]> Réduits au rôle de courroie de transmission au sein des organisations bureaucratiques, les encadrants des organisations publiques sont désormais considérés comme étant au cœur des processus de gestion publique. Mais malgré cette mise en exergue, ils constituent une population peu connue et peu étudiée.

    Dans les organisations publiques, comme dans les entreprises, la généralisation de la pensée managériale place la fonction d'encadrement en première ligne. Ainsi, de même que la notion de cadre est née dans les entreprises françaises, parallèlement à l'importation du modèle managérial américain, l'amplification des préoccupations managériales dans les organisations publiques est concomitante à la reconnaissance plus ou moins formelle d'une fonction d'encadrement. "New public management requires new public managers" (Reichard, 1996).

    Aussi, l'encadrement public apparaît comme une catégorie sur laquelle repose désormais de nombreuses attentes : elle serait au centre de la gestion du changement, de l'articulation entre l'impulsion politique et la mise en œuvre pratique des politiques, de la motivation des collaborateurs, de la décentralisation de la gestion… Ces processus présentent alors autant de nouveaux rôles à assumer. L'attente de responsabilisation, d'autonomie et de participation, au centre des prescriptions managériales qui se diffusent dans les organisations publiques comme privées, s'oppose à la vision traditionnelle de l'encadrant comme courroie de transmission, comme un "automate aveugle" (Bodiguel, 1996), qui transmet, sans la trahir, la volonté des représentants du peuple.

    Cependant, la diffusion d'une logique managériale dans les organisations publiques pose un certain nombre de questions, d'une part parallèles à celles qui se posent dans le secteur privé (intensification du travail et culte de la performance, diffusion d'un idéal inatteignable produisant des contradictions gérées au prix de l'épuisement professionnel de ceux qui les subissent) et d'autre part spécifiques aux problématiques de secteur public (effets paradoxaux des réformes menées sous le couvert de la nouvelle gestion publique et diffusion d'une éthique opposée aux valeurs traditionnelles gouvernant l'action publique).

    Les encadrants publics sont ainsi au cœur des contradictions existant entre les modèles managériaux et les fonctionnements bureaucratiques. Au-delà du constat selon lequel les nouvelles prescriptions de rôles auxquelles sont soumis les encadrants sont génératrices de conflits et d'ambiguïtés de rôles, on se rend compte que c'est notamment sur ces acteurs et leurs adaptations de rôles que repose la possibilité de construction d'un management public original. Par ailleurs, ces évolutions interrogent leur identité, fondée traditionnellement sur le pôle professionnel : si les discours insistent sur l'émergence des "managers publics", les modes de gestion et les fonctionnements organisationnels ne laissent pas toujours un véritable espace à ces "nouveaux acteurs".

    La question de la spécificité de l'encadrement public est enfin au cœur de la réflexion sur cette catégorie. En effet les conditions de travail, les modes de gestion, les attentes de rôles sont pensés pour l'encadrement public de manière de plus en plus similaires à ce qu'il en est pour ceux du privé. Or les spécificités des services publics (subordination au politique, hyper-règlementation de l'activité publique, centralisation de la gestion financière et de la gestion du personnel et plus largement de la prise de décision, culture de service public…) en font un contexte dans lequel l'idéal managérial peine particulièrement à s'incarner. Quelles sont alors les conditions pour qu'émergent des modes de gestion et de fonctionnement qui constituent une hybridation des différents modèles ?

    La journée de recherche s'organisera ainsi autour des grands axes de questionnement suivants :

    1. Les enjeux d'une reconnaissance de la fonction d'encadrement dans les organisations publiques.
      Alors que la catégorie des cadres est remise en cause ou contestée dans les organisations privées, on assiste à l'émergence informelle d'une segmentation des cadres dans les organisations publiques qui va de pair avec la diffusion des méthodes managériales.
      Que nous apprend l'histoire de l'encadrement (notamment supérieur) public sur les rôles sociaux et professionnels alloués à la catégorie ?
      Quels sont les contours et les segmentations de la catégorie des cadres ou encadrants publics ?
      Comment se gèrent les difficiles relations entre le pôle professionnel et le pôle management dans les activités et statut des cadres publics ?

    2. L'activité, les rôles, les fonctions des cadres publics.
      L'introduction du management dans les organisations publiques et les discours autour de la nouvelle gestion publique supposent de nouvelles prescriptions de rôles qui concernent au premier chef l'encadrement des organisations publiques. Celles-ci se heurtent aux fonctionnements traditionnels et au poids des structures, créant ainsi des tensions. Par ailleurs, les constats d'une insatisfaction croissante des agents publics, sont réalisés dans la plupart des pays de l'OCDE.
      Quelles sont les caractéristiques de l'activité des encadrants publics ? Quelles en sont les spécificités ?
      Assiste-t-on à une transformation de ces rôles liée à l'évolution managériale des organisations publiques ?
      Quelles sont les évolutions des conditions de travail des encadrants des organisations publiques ? (temps de travail, travail à domicile, pression, rythme et intensité du travail…) ? Comment sont-elles perçues par les encadrants ?
      Y a-t-il la place dans les organisations publiques pour une véritable délégation de pouvoir vers l'encadrement, dans un contexte où la responsabilité finale demeure allouée au politique ?

    3. L'évolution des caractéristiques sociales des encadrants publics.
      Les études sur les caractéristiques sociales des agents publics ont longtemps montré une différenciation assez importante entre gens du public et gens du privé (De Singly, 1996). Les évolutions des organisations publiques, des modes de gestion et des valeurs mises en exergue pourraient laisser penser à une banalisation des acteurs publics, notamment dans les franges de l'encadrement.
      Quels sont les profils, les parcours des encadrants et cadres du public ?
      Quelle est la place des femmes dans l'encadrement public, dans un univers souvent très féminisé mais où les encadrants demeurent très largement masculins ?
      Y a-t-il un lien entre ces profils et les rôles, les attitudes face à la logique managériale ? Peut-on distinguer plusieurs générations d'encadrants ?
      Quelles sont les valeurs de ces cadres et encadrants ?

    4. Statuts de la fonction publique et modes de gestion de l'encadrement.
      La difficulté de rétribuer le mérite ou la performance sont souvent soulignés comme une difficulté pour la constitution d'une fonction d'encadrement efficace et dynamique dans les organisations publiques. La gestion des cadres est certes assez peu développée dans les organisations, à l'exception de quelques expériences localisées comme celles du ministère de l'équipement.
      Le statut de la fonction publique permet-il la constitution d'un encadrement efficace et motivé ? Quels sont les outils et expériences de gestion de l'encadrement dans les organisations publiques ? Est-il pertinent de développer une gestion des encadrants ou des cadres dans les organisations publiques et si oui quel serait son périmètre ?
      Quelles sont les attentes des encadrants en matière de gestion des carrières, d'individualisation des rémunérations, de formation…
      Quelles sont les carrières offertes à l'encadrement dans les organisations publiques ? Quelles trajectoires et itinéraires ? Quelles différences entre hommes et femmes ?
      Quelle est la nature du contrat psychologique qui relie l'encadrant public et son organisation publique, ses élus, ses dirigeants ?
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    Première journée

    Comparaison public/privé Discutant : David Giauque
    Les limites de la légitimité non négociée. Saglio J.
    Encadrants du privé et du public, existe-t-il encore des différences ? Desmarais C. et Abord de Chatillon E.
    L'encadrement des organisations publiques : l'impossible mutation ? Bellini S.

    Nouvelles politiques publiques et place de l'encadrement Discutant : Ivan Sainsaulieu
    Les cadres du ministère des affaires étrangères face à la LOLF. Boussard V., Loriol M. et Piotet F.
    Les cadres de santé responsables de pôles et la nouvelle gouvernance hospitalière : les enseignements d'une recherche action. Crozet P. et Kaaniche A.
    L'impact des politiques publiques transversales sur le rôle des managers publics : le cas de la politique de sécurité routière française. Chomienne H.

    Les attitudes des encadrants confrontés à la diffusion d'une nouvelle logique managériale Discutant : Frédérik Mispelblom Beyer
    Du statut au métier : les ambigüités de l'encadrement. Analyse d'une démarche de modernisation de la GRH publique. Kletz F. et Lenay O.
    Du rôle des encadrants des organisations de service public dans la diffusion des logiques managériales. Le cas de l'introduction de l'évaluation et la rémunération des performances dans les organismes de sécurité sociale français. Buisson M.L.
    Le rôle central de l'encadrement dans l'émergence de la performance collective et individuelle dans le cadre des reformes administratives en Suisse. Giauque D., Barbey V. et Duc N.

    Deuxième journée

    Pratiques des managers publics : l'exemple de l'hôpital Discutant : Paul Bouffartigue
    Le cadre animateur, un mythe actif. Sainsaulieu I.
    Les cadres de santé en hôpital local : un îlot de résistance à la logique managériale et gestionnaire ? Divay S. et Gadea C.
    Encadrer c'est assurer un travail de lien invisible : les cadres de santé dans la fonction publique hospitalière. Bourret P.

    Les mutations d'une catégorie d'encadrants : les dirigeants territoriaux Discutante : Céline Desmarais
    Dirigeant Territorial : Un métier en quête d'harmonie. Placet A.
    Analyse de l'activité des dirigeants territoriaux. Durat L.
    Recomposition institutionnelle et encadrants publics : l'intercommunalité comme révélateur des liens entre le directeur des services municipaux et le maire. Le Saout R.

    La gestion des encadrants publics Discutante : Hélène Michel
    Manager versus expert ? Ou les avatars de la gestion personnalisée des cadres dans une grande administration technique. Chanut V.
    L'accès des femmes aux emplois supérieurs de la fonction publique : une construction au croisement des itinéraires professionnels et familiaux. Le Douarin L. et Doniol-Shaw G.
    De la pensée sur le travail des cadres à la conception de dispositifs de professionnalisation - retour sur quelques expériences pilotes. Brunel V.]]>
    Revue française d'administration publique, n°128, 2008, ISBN : 978-2-909460-12-3.
    Les communications publées dans ce dossier sont consultables sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-publique-2008-4.htm]]>
    Cadres (personnel)]]> Condition sociale]]> Sociologie du travail]]> « Entreprenant collectivement une réflexion sur l’évolution actuelle du groupe social des cadres, il nous était apparu utile de porter un regard sur les travaux qui avaient été effectués antérieurement, et notamment durant la période “glorieuse” de la sociologie des cadres, dans les années 1970 et 1980. En même temps, c’était aussi une manière de rendre hommage aux pionniers, ceux qui ont ouvert le champ, déjà de façon un peu isolée au milieu des années 50, puis à partir de la deuxième moitié de la décennie 60, à un moment où la question des cadres était considérée comme un sujet mineur, hors des grands débats de la discipline sur l’évolution de la classe ouvrière et du mouvement ouvrier ou sur les transformations du patronat et du capital. Nous avons essayé de rassembler dans cette journée d’études des collègues qui, chacun dans leur domaine, ont apporté un éclairage bienvenu pour décrire le groupe des cadres et en comprendre le fonctionnement, et dont l’apport a nourri les débats, parfois vifs, qui accompagnaient le développement des recherches sur les cadres. Tous ont accepté de venir et de parcourir à nouveau les étapes de leurs travaux, en portant un regard distancié sur les résultats qu’ils avaient alors présentés. Cette analyse par les acteurs eux-mêmes de leur production, mise en perspective avec les questions qui se posent aujourd’hui, fait évidemment toute la richesse de ce volume. Les participants ne s’y sont pas trompés, à lire les échanges qui suivent chaque intervention.

    Les chercheurs qui ont œuvré dans le champ des sciences sociales sur le groupe des cadres sont nombreux et, malheureusement, tous n’ont pu participer à ce débat. En outre, deux de nos invités n’ont pu être des nôtres pour des raisons indépendantes de leur volonté. Il aurait été dommage de ne pouvoir bénéficier de leur témoignage, compte tenu de l’importance et du retentissement de leurs travaux, chacun dans un registre différent. Jean Dubois a porté le débat sur les cadres très tôt sur la place publique et ses nombreux articles dans des revues comme L’Expansion, Projet, ses livres, ses interventions dans les entreprises ont été autant de contributions remarquées pour le caractère pénétrant, voire incisif de ses analyses. Quant à Luc Boltanski, est-il désormais besoin de présenter son travail sur Les cadres. La formation d’un groupe social ? On sait encore le véritable choc qu’a provoqué ce livre dont les thèses interpellaient l’ensemble des chercheurs travaillant sur ce champ, et bien au-delà. Qu’on ait été d’accord ou non avec ses conclusions, l’ouvrage de Boltanski devenait une référence incontournable. L’un et l’autre ont accepté de se prêter au jeu de l’interview : je tiens à les en remercier. Il serait, du reste, sans doute intéressant de reprendre cette formule à propos d’autres chercheurs ayant travaillé dans le domaine et de compléter ainsi, progressivement, cet "historique" de la sociologie des cadres. » (André Grelon)

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    Introduction, Paul Bouffartigue - p. 4
    Regard rétrospectif sur la première thèse sur les cadres en 1945, François Jacquin – p. 6
    Discussion introduite par Charles Gadea – p. 8
    Conditions intellectuelles et sociales des recherches sur les cadres des années 1960 , Georges Benguigui – p.13
    Discussion introduite par Charles Gadea – p.18
    La demande sociale sur les cadres dans les années 1970-1980, Vincent de Gaulejac – p.24
    Discussion introduite par Charles Gadéa – p 30
    Des recherches sur les groupes industriels et leurs cadres, Michel Bauer – p. 33
    Discussion introduite par Catherine Bidou – p. 37
    Le genre des cadres, regards rétrospectifs, Jacqueline Laufer, Catherine Marry – p. 43
    Discussion introduite par Catherine Bidou – p. 50
    Retour sur l’espace de qualification des cadres, Pierre Tripier – p. 58
    Discussion introduite par Catherine Bidou - p. 60
    Entretien avec Jean Dubois. Réalisé par André Grelon – p. 66
    Entretien avec Luc Boltanski. Réalisé par André Grelon – p. 77]]>
    Cadres (personnel)]]> Entrepreneuriat]]> Gestion d'entreprise]]> Gestion des ressources humaines]]> Ingénieurs]]> Sociologie du travail]]> « La troisième journée du GDR Cadres s’est intéressée à l’étude d’une des dynamiques susceptibles d’affecter la population cadre : celle du développement de l’entrepreneuriat. En effet, la critique des organisations bureaucratiques oblige à repenser la figure traditionnelle du cadre de la grande entreprise. Elle pose en particulier la question des nouvelles "élites organisationnelles". Deux types de ruptures éventuelles sont à explorer. Premièrement, l’émergence de nouveaux modèles professionnels pour les cadres progressant à l’intérieur d’une grande entreprise, du fait en particulier de l’accent mis sur la nécessité de "moderniser les organisations" et de développer leurs "capacités d’innovation", ainsi que les "attitudes intrapreneuriales" de leurs membres. Deuxièmement, l’émergence d’une alternative crédible à la figure traditionnelle du cadre promis à une carrière organisationnelle, qui pourrait être symbolisée en particulier par la figure de "l’entrepreneur".

    Une première série de ces papiers traite des voies de la modernisation des entreprises. La communication de M. Coster et de B. Moreau se centrent sur les transformations en cours qui se traduisent concrètement par le développement de structures spécifiques. La première rappelle que le phénomène entrepreneurial ne se limite pas à la création ni à la reprise d’entreprises indépendantes, et pointe différentes formes de la création d’entreprise à l’intérieur de structures déjà existantes. B. Moreau expose quelques manifestations concrètes de la tentative d’introduction chez France Télécom de "l’esprit d’entreprendre". Il souligne les enjeux et difficultés liés au développement de l’entrepreneuriat dans des structures confrontées à des défis technologiques d’une part, mais aussi à des enjeux financiers. Les autres papiers se rapportant à la modernisation des entreprises s’intéressent à des transformations plus diffuses. Évolutions des rôles de managers dans des organismes publiques - encadrants des villes, secteur public québécois. M. Buscatto rend compte quant à elle de l’évolution du rôle d’encadrant dans trois sociétés d’assurance. La communication de G. Minguet et F. Osty consacrée à la carrière des ingénieurs s’attache à deux histoires d’entreprise.

    La question de la crédibilité que l’on peut accorder aux discours consacrés à l’évolution des organisations et au développement de carrières plus entrepreneuriales est plus précisément au cœur de la seconde série d’interventions. P-G. Hourquet et A. Roger s’emploient à montrer que si le nombre des ingénieurs impliqués ou souhaitant s’engager dans une carrière entrepreneuriale est faible, cette filière constitue néanmoins une évolution possible pour cette population à ne pas sous-estimer. Y-F. Livian traite quant à lui des pratiques de rémunération des cadres.

    Les deux dernières communications cherchent davantage à pointer les raisons de l’engouement pour les notions d’intrapreneuriat ou d’entrepreneuriat. E. Roussel propose de voir dans le recours à la notion d’intrapreneuriat une tentative d’occultation d’un rapport de subordination qui permet en particulier de passer sous silence la question pourtant fondamentale du "comment" réaliser le travail. C-C. Rüling s’efforce de montrer comment les modes managériales qui contraignent les managers les servent également. Elles leur permettent en particulier de donner du sens à leur action et leur donne de quoi alimenter une image d’eux-mêmes cohérente et valorisée. » (Françoise Dany)

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    Entrepreneur et entrepreneuriat, Michel Coster – p. 7
    L'esprit d'entreprendre chez France Télécom, témoignage de Bernard Moreau – p. 19
    Nouveaux modèles d'organisation et transformations de la fonction d'encadrement dans les organisations municipales, Céline Desmarais - 25
    La relève dans le secteur public québécois : entre la tentation de l'innovation et la fidélité au modèle, Claude Lariviere – p. 39
    Questions relatives aux interventions de Céline Desmarais et de Claude Lariviere – p. 47
    Redéfinir la réussite : observations sur les formes plurielles de carrières d'ingénieur, Guy Minguet, Florence Osty – p. 53
    Les hiérarchies intermédiaires face à l'idéal managérial : un discours, des processus, Marie Buscatto – p. 67
    Questions relatives aux interventions de Marie Buscatto et de Guy Minguet – p. 81
    La rétribution des cadres : entre sélectivité et fidélisation, Yves-Frédéric Livian – p. 83
    Les ingénieurs français et l'entrepreneuriat comme orientation de carrière, Pierre-Guy Hourquet, Alain Roger – p. 93
    Questions relatives aux interventions d’Yves-Frédéric Livian et de Pierre-Guy Hourquet – p. 107
    Quelques réflexions critiques sur la notion d'intrapreneuriat, Éric Roussel – p. 111
    The entrepreneurialization of management and the quest for identity: popular management concepts as interpretative resources, Charles-Clemens Ruling – p. 121
    Questions relatives aux interventions de Charles-Clemens Ruling et d’Éric Roussel – p. 133
    Conclusion de la journée, David Courpasson – p.137 Discussion autour de la conclusion – p. 141]]>
    Gestion d'entreprise]]> Diriger, encadrer commander : différences, points communs, enjeux transversaux.
    Onzième journée d'étude du GDR Cadres, organisée avec le réseau « Arts de la guerre et interprétation de la vie civile », à Paris, École Militaire, le 22 juin 2006.]]>
    Cadres (personnel)]]> Ingénieurs]]> Représentations sociales]]> Valeurs (philosophie)]]> Éthique du travail]]> Justice sociale]]> Syndicalisme]]> Sociologie politique]]> Cahier n°10 : Actes de la dixième journée d'étude du GDR Cadres organisée par le Centre d’étude de la vie politique française (CEVIPOF), à Paris, le 15 décembre 2005.

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    "Aujourd’hui de nombreux questionnements se posent quant à l’approche des représentations symboliques et des valeurs propres aux cadres. À l’évidence, ils concernent l’univers du travail ou de l’emploi. Le statut du groupe dans l’entreprise, les nouveaux modes de professionnalisation qui régissent à présent de nombreuses fonctions de cadres, le rapport qui les lie (de façon contradictoire parfois) à l’entreprise, ont pu contribuer à redéfinir l’univers des représentations du groupe. Mais à cause même de la segmentation des activités sociales qui constitue l’un des traits marquants de l’évolution des sociétés contemporaines comme celle du groupe de cadres (ou d’autres groupes sociaux), ces nouveaux questionnements s’appliquent aussi à d’autres registres que l’on ne saurait forcément réduire à l’univers du travail.

    La journée d’étude organisée par le Groupe de Recherche sur les Cadres du CNRS se propose ainsi d’aborder l’état des questions qui se posent dans le domaine des représentations et des valeurs des cadres à partir de terrains ou de scènes diverses qu’il s’agisse de l’entreprise ou d’autres contextes comme le rapport des cadres à l’univers sociopolitique ou à certaines des grandes métropoles urbaines implantées en Europe. Dans ces contextes seront évoqués, avec plus d’insistance, des traits qui typent aujourd’hui l’état des représentations et des valeurs des cadres. Il en est ainsi du rapport à certains principes majeurs - la justice, la loyauté - ou de thèmes découlant plus directement du statut du cadre - l’autonomie, les trajectoires et les valeurs liées à « la carrière » -. Et de même, de traits issus de domaines divers - l’action collective, l’habitat - ou de registres relevant de l’opinion, du vote (politique ou non) ou de représentations liées au marché. Enfin et afin de mieux étayer les questionnements qui se posent en l’occurrence, ces divers traits seront abordés à partir d’enquêtes de terrain importantes (tant du point de vue des échantillons que de leur durée), d’expériences de recherches s’étendant dans le temps ou d’approches empiriques relevant de comparaisons internationales et concernant plusieurs pays européens ou nord-américains." (Charles Gadéa, André Grelon et Sophie Pochic)

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    Introduction, Guy Groux, Olivier Cousin – p.3

    Entreprise, travail et représentations. Introduction à la première table ronde, Anousheh Karvar – p.7

    • Les cadres et les sentiments de justice, François Dubet – p.11
    • Entre se soumettre et se démettre. Comment penser les enjeux de la loyauté pour les ingénieurs ? Christelle Didier – p.19
    • Place et sens du travail pour les cadres. Olivier Cousin – p.29
    • Les cadres français ont-ils bouleverse leur modèle de carrière ? Loïc Cadin – p.43
    • Comment penser les normes comportementales requises chez les cadres ? Valérie Brunel – p.57
    Valeurs, représentations et mondes sociaux : de l'opinion critique à l'espace des villes L’individu, la mobilité et l’Europe. Vers de nouveaux registres de représentation ? Introduction à la seconde table ronde, Guy Groux – p.69
    • Les cadres et l'action collective : un rapport ambivalent, Jean-Michel Denis – p.74
    • Les cadres et le marché. Quelques enseignements dune recherche sur les représentations temporelles, Jens Thoemmes – p.85
    • Les valeurs et les cultures sociopolitiques des cadres en Europe, Luc Rouban – p. 97
    • Les cadres supérieurs sont- ils en train d’échapper aux contraintes des sociétés nationales ? Mobilité et ségrégation sociale dans les villes européennes. Une enquête comparative exploratoire, Alberta Andreotti, Patrick Le Gales – p.115
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    Olivier Cousin, Guy Groux. Du travail à la société : Valeurs et représentations des cadres : Les Cahiers du GDR Cadres, n°10 ⟨hal-00369335

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    Cadres (personnel)]]> Gestion des ressources humaines]]> Identité professionnelle]]> Gestion]]> Sociologie du travail]]> Cadres : la grande rupture, 2001, La Découverte, ouvrage dirigé par Paul Bouffartigue, avec la collaboration de André Grelon, Guy Groux, Jacqueline Laufer et Yves-Frédéric Livian. Avec une trentaine de communications et une soixantaine de participants, ces journées ont confirmé que si la recherche en sciences sociales sur ce groupe social était devenue peu visible et fort probablement en recul depuis le début des années 1980, elle était redevenue très vivante à la fin des années 1990. En raison du succès de ces journées et pour mettre en place une synergie au sein d’un réseau de chercheurs, un projet de création du GDR Cadres sous ma direction a été déposé auprès du CNRS en 2000." (Paul Bouffartigue)]]> CONTRIBUTION TRANSVERSALES AUX JOURNÉES

    Introduction générale aux journées : “Les cadres : un groupe social en voie d’éclatement ?”, Paul Bouffartigue - p 17

    La crise d’un salariat de confiance, Paul Bouffartigue – p. 21

    Les sciences sociales et les “ cadres ” : regard rétrospectif, Marc Maurice – p. 31

    Les relations cadres-entreprises sur la voie d’un divorce, Gérard Regnault – p. 39

    Retour sur “ l’invention ” des cadres, André Grelon – p. 47

     

    THÈME 1. TRANSFORMATIONS DES RÔLES PROFESSIONNELS ET DES ACTIVITÉS DE TRAVAIL DES CADRES

    Introduction, Claude Paraponaris – p. 51

    La réduction du temps de travail des cadres : vers une autonomie contrôlée, Anne Dietrich – p.55

    • ARTT et érosion du statut cadre
      • Un processus de normalisation juridique de la catégorie cadre
      • Un nivellement des différences entre cadres et non cadres
      • Vers une nouvelle catégorisation des cadres
    • ARTT et rationalisation du travail des cadres
      • Un renforcement du contrôle des cadres
      • Une rationalisation du travail des cadres
      • L’émergence de segments professionnels homogènes
    • ARTT et évolution des fonctions cadres
      • Un renforcement du rôle managérial de l’encadrement
      • Formalisation de l’action organisée et capitalisation du savoir
    • Conclusion

    Entre conquête et piège : la réduction du temps de travail des cadres Dans les entreprises pionnières, Jacques Bouteiller et Paul Bouffartigue.- p. 65

    • Les raisons d'une crise de confiance
    • Un gout d'inachevé
    • Une exception riche de sens

    Les cadres, acteurs et objets du changement. Le cas d’une grande entreprise de restauration collective, Christele Dondeyne.- p.75

    • Introduction
      • Les cadres intermédiaires déstabilisés par le changement organisationnel dans l’entreprise ?
      • L’encadrement intermédiaire : l’articulation problématique des politiques du siège avec l’univers des employés
      • L’effet des nouvelles politiques sur les modes d’engagement dans l’entreprise
    • Les ambivalences de la rationalisation : une professionnalisation qui fait le deuil du métier
    • Le collectif de travail, un atout ou une contrainte ?
    • L’incertitude au cœur de la relation d’emploi ?
    • Conclusion

    Quels nouveaux rôles pour l’encadrement de la ville ? Céline Desmarais – p.89

    • Les approches des rôles de l’encadrement public : du modèle bureaucratique au modèle managérial
      • L’approche par la littérature des rôles de l’encadrement des villes
        • L’approche prescriptive opposition dos à dos deux modèles d’encadrements
        • Des approches descriptives contradictoires
      • Analyse exploratoire : la construction des rôles de l’encadrement dans deux contextes très différents
        • Une enquête exploratoire dans deux villes françaises
        • Une grille d’analyse des rôles de l’encadrement
      • Les évolutions des rôles de l’encadrement dans les villes
        • Un modèle d’encadrement traditionnel qui est amendé dans les deux villes de l’enquête
          • Un modèle instaurant l’auto pilotage des services
          • Les rôles traditionnels de l’encadrement
          • Des évolutions du modèle traditionnel
        • L’émergence d’un modèle stratégique d’encadrement à Bétaville
          • L’apparition de nouveaux rôles de l’encadrement.
          • La prégnance du grade dans la conception et la construction des rôles de l’encadrement
        • Conclusion

    La mesure du temps de travail des cadres : cas d’exception ou miroir grossissant des métamorphoses du salariat ? Jean Lojkine et Jean-Luc Maletras – p.103

    • Problèmes spécifiques des cadres ou problèmes touchant une partie du salariat ?
    • Mesures du temps de travail, mesures de l’efficacité du travail et mesures de la compétitivité
    • Temps de travail, organisation du travail et relations de confiance

    Penser la productivité du travail immatériel et qualifie ? Xavier Baron – p.115

    • Pousser les cadres vers un productivisme taylorien ?
    • Quelques pistes organisationnelles en débat
      • Une première réponse structurelle mais souvent chronophage : la gestion par projet
      • 2. Revoir les réflexes d’économies sur les fonctions supports
      • 3. Constituer des binômes de responsables à parité ou junior/senior
      • 4. Procéder au décompte de la durée du travail
    • Quatre convictions sur les conditions d’un meilleur rendement du travail des experts et cadres producteurs
      • Passer du décompte des absences à une mesure des contributions, au-delà des présences
      • Parier sur le développement de "collectifs de travailleurs intellectuels"
      • Les conditions de la sélectivité des investissements comme de la valorisation des productions intellectuelles
      • Vers une ergonomie cognitive des espaces, conditions de travail et équipements des travailleurs immatériels
    • Conclusion

    Les cadres commerciaux face à la réduction du temps de travail dans le secteur bancaire, Élisabeth Brun – p.129

    • L’évolution des politiques de gestion de la population cadre dans la banque
      • Les caractéristiques des cadres de la banque
      • La difficile coexistence entre cadres autodidactes et jeunes diplômés
      • Le nouvel impératif de mobilité
    • La modification du rapport au client et son incidence sur le temps de travail
      • La place centrale de la fonction commerciale
      • Le "client roi" et le "banquier valet" ?
    • Quelle réduction du temps de travail pour les cadres de la banque ?
      • L’élasticité du temps de travail des cadres
      • Les cadres et le recours au temps partiel
      • Les cadres et la réduction collective du temps de travail
    • Conclusion

     

    THÈME 2. INSERTION PROFESSIONNELLE, CARRIERES ET CHOMAGE DES CADRES

    Introduction, Paul Bouffartigue – p.143

    La carrière des cadres à l’épreuve des dispositifs de gestion. Des mécanismes de segmentation contraignants, Françoise Dany – p.149

    • Une approche post-moderne de la carrière résolument optimiste
    • Des carrières tributaires de pratiques de gestion et de logiques de segmentation qui s’imposent aux cadres
      • 1. L’idée de promesse autour de la carrière
      • 2. La promesse de carrière objective
      • 3. La promesse d ‘employabilité
      • 4. La promesse de carrière subjective
      • 5. La promesse en matière d’employabilité
    • Conclusion
    • Annexe 1
    • Annexe 2

    Maoïstes et banquiers, Marnix Dressen – p.161

    • La répulsion des maoïstes pour les cadres et pour la bourgeoisie
    • La banque, royaume de la mobilité sociale ascendante
    • Conclusion

    Du diplôme universitaire aux emplois de cadres, Jean-luc Primon et A. Frickey – p. 173

    • L’insertion des diplômes du supérieur dans les années 90
    • Le classement statistique des situations d’emploi
    • Les emplois de cadres à bac+5
      • L’insertion des diplômés d’un bac+5
      • Fonction d’emploi, famille professionnelle et activité économique de l’établissement
      • Les conditions d’exercices et le contenu de l’activité

    La recherche d’emploi des cadres / un surinvestissement sans illusions ? Sophie Pochic – p.185

    • La logique de l’honneur face à la logique compétences
      • Le bilan de compétences ou comment retrouver confiance en soi
      • Logique de l’honneur ou logique de l’ingénieur ?
      • La reconversion ou le difficile transfert des compétences
      • L’indépendance ou comment retrouver l’illusion de la stabilité
    • Les modes de la recherche d’emploi : le réseau avant tout ? – p.190
      • 1. Les annonces : le recrutement à distance favorise la discrimination
      • 2. Les gens du privé jugent le système public d’emploi
      • 3. Il y a réseau et réseau : la redécouverte des liens faibles
    • Conclusion : La fin de l’illusion de l’homogénéité de la catégorie
    • Annexes

    De la distinction non cadre/cadre à la segmentation entre cadre a potentiel et cadre-dirigeant, Christophe Falcoz – p.197

    • Deux manifestations de l’éclatement du statut de cadre en France
      • La crise des organisations catégorielles
        • Massification et dévaluation du titre
        • Le chômage des cadres
        • Brouillage des systèmes de représentation
        • Désillusion et déclassement : l’exemple des conflits individuels du travail
      • La segmentation par le potentiel des populations de cadres
        • L’affectation inégale des dispositifs de GRH comme indicateur de l’intensité de segmentation
        • Portrait des cadres à potentiel au sein des grandes entreprises en France
      • Des cadres a potentiel : managers labélisés et futurs cadres-dirigeant
        • La gestion d’un effectif-noyau défini par un label réversible :
          • Détection / attribution du label “à potentiel”, réversible du “label”et secret
          • Segmentation du marché interne du travail des cadres
        • La gestion des remplacements et des successions aux postes-clés :
          • L’objectif de détection / préparation des futurs dirigeants
          • Le "passage cadre-dirigeant" et la promotion interne
        • Conclusion

    Les deux visages du docteur, Vincent Mangematin – p.209

    • La carrière des docteurs et le fonctionnement de la communauté académique
      • Garantie de l’emploi, marché interne et carrière
      • L’insertion des docteurs : un contrat implicite ?
      • La rupture du contrat implicite
      • Portées et limites de l’analyse
      • Conclusion de la première partie
    • La diffusion des connaissances
      • La circulation de la connaissance interindividuelle
      • La circulation des connaissances inter-organisationnelles
      • La circulation des connaissances entre générations
    • Conclusion

     

    THÈME 3. LA FÉMINISATION DES CADRES

    Introduction, Anne-Marie Daune-Richard – p.223

    La catégorie des cadres à l’épreuve de la féminisation, J. Laufer et A. Fouquet – p. 229

    • Une féminisation différenciée du groupe des cadres
      • Les femmes sont rares aux postes de direction
      • Une ouverture différenciée des différents secteurs d’activité aux femmes dirigeantes
    • Transformations des professions et féminisation
      • Un modèle de carrière "au masculin" à l’épreuve de la féminisation
    • La féminisation des cadres et des ingénieurs : entre différences et inégalités
      • La construction des inégalités
      • Une relativisation de l’effet diplôme
      • Carrière et division sexuelle du travail familial
      • Les politiques de gestion de carrière entre production de la différence, production de l’égalité et organisation de la rareté
      • Comment se construit le plafond de verre : l’accès aux sphères dirigeantes
      • Le coaching et le mentorat
      • La mobilité professionnelle et géographique
    • Conclusion

    Les mystères de l’escalier inverse : éléments pour une interprétation wébérienne, Charles Gadéa – p.249

    • Une surprenante réussite professionnelle des pères
    • Les pistes d’interprétation
    • Les cadres et la rationalisation de la vie
    • Conclusion : Les cadres comme figure emblématique de la rationalisation de la vie ?
    • Annexes

    La féminisation de la profession d’ingénieur : une comparaison France/Allemagne, Catherine Marry – p.265

    • Des avancées plus précoces et plus importantes des françaises dans les études supérieures, en particulier dans celles d’ingénieur
      • Des françaises plus diplômées
      • Les françaises sont plus nombreuses dans les professions supérieures
      • Un “ coût de la transgression ” plus élevé en Allemagne
    • Quelques pistes d’interprétations
      • Le niveau sociétal
      • Le niveau des professions : modalités de recrutement et d’exercice
      • Trajectoires individuelles
    • Conclusion

    Les couples à double carrière : les apports d’une analyse en termes de règles d’échange, Hélène Challiol et Alain Roger – p.277

    • Introduction
    • Les couples à double carrière
      • Quatre phases dans l’analyse des couples à double carrière
      • La définition des couples à double carrière
    • Sources de conflit et de satisfaction dans les couples à double carrière
      • Les sources de conflit dans les couples à double carrière
        • Les conflits liés aux rôles assignés à chaque sexe
        • Les conflits entre les rôles professionnels et familiaux
      • Les sources de satisfaction dans les couples à double carrière
        • Le soutien entre les conjoints
        • Égalité ou équité dans les couples à double carrière
      • Les interactions dans les couples à double carrière
        • Les approches en termes de ressources comparées
        • Les approches en termes d’échange social
          • Les théories de l’échange social appliquées à la dyade conjugale
          • Les approches dynamiques de l’échange social
        • La répartition des rôles dans les couples à double carrière : une analyse en termes de règles d’échange
          • La répartition des rôles dans les couples à double carrière
          • Proposition d’une typologie
        • Conclusion

    La féminisation des cadres : la construction des itinéraires professionnels vers le pouvoir, Frédérique Pigeyre – p.291

    • Introduction
    • Les principaux apports de la littérature
      • La carrière : un compromis entre une volonté individuelle et des circonstances organisationnelles favorables
      • Les spécificités des carrières des femmes
    • Une approche empirique : des itinéraires de femmes
      • Des itinéraires construits en fonction de médiations variées
      • Le jeu ambigu des organisations : entre piège et opportunité
    • Quelles perspectives d'évolution ?
    • Conclusion

     

    THÈME 4. FORMES DE CONSCIENCE SOCIALE ET ÉVOLUTION DU SYNDICALISME CADRE ?

    Introduction, Robert Tchobanian – p.303

    La redéfinition de la relation d'emploi du cadre : une analyse à partir du contentieux prud'homal, Yves Livian – p.309

    • L’activité prud’homale concernant l’encadrement quelques éléments
    • Le contentieux du licenciement : efficacité et loyauté
      • Un cadre “performant” jugé sur ses résultats… et ses comportements
      • Les nouveaux contours de la faute
    • Pistes de réflexion

    Évolution des cadres et action collective, Marie-Odile Paulet – p.319

    • Oui le monde des cadres a changé
    • Un nouveau regard
    • Quelle action collective, quel syndicalisme ?

    "Des classes moyennes" aux "nouvelles classes" : la pluralité des "principes d'action", Guy Groux – p.329

    • Des "classes moyennes" à l’ingénieur : une lutte d’hégémonie
      • Un passé prégnant
      • Du triomphe au déclin de l’ingénieur
    • Enjeux culturels et conflits dans l’État
      • Les enjeux culturels
      • L’État un champ de luttes

    Les cadres dans les luttes sociales récentes : quelques réflexions, Michel Doneddu – p.339

    • Des actions de soutien aux luttes spécifiques de cadres
    • Mobilisations pour la réduction du temps de travail
    • … et pour des alternatives aux restructurations financières
    • L’extension du taylorisme au travail intellectuel
    • Des tensions dans le travail qui interpellent les cadres
    • Des attentes à participer aux décisions pour donner un sens au travail
    • Le statut des cadres : quels enjeux
    • Et les cadres demain

    Le syndicalisme cadre à la SNCF entre continuité et rupture identitaire, Christophe Cauchon – p.349

    Introduction et éléments de problématique

    • Cadres et cheminots
      • Structures et dynamique de l’espace “ cadre ”
        • L’accès à la catégorie par la promotion...
        • Les rapports aux métiers et à l’entreprise
        • La modernisation de la SNCF : Une tension traverse l’ensemble du corps social cheminot
      • Formes traditionnelles du syndicalisme cadre cheminot entre continuité et rupture
    • 1992-1996 : d’une conversion identitaire difficile a une solidarisation temporaire
      • Un espace professionnel segmenté dans une entreprise en mutation
        • Les “ techniciens ” et les “ cadres de proximité ”
        • Les “ managers ” et les “ cadres en devenir ”
      • L’incertitude croissante génère une radicalisation de l’encadrement
      • Rapports de force et évolutions stratégiques des OS de cadres
        • Avancées des organisations syndicales “généralistes ”
        • L’impact sur le syndicat majoritaire
        • Vers le développement de l’unité d’action syndicale
        • Les actions des syndicats en direction du personnel d’encadrement
        • Union syndicale et solidarisation des cadres au mouvement de grève
      • Conclusion

    L'univers des cadres et l'action syndicale : pratiques et représentations, Éric Peres – p.365

    • État des lieux
      • Des cadres plus nombreux …
      • mais plus inquiets
      • Des conditions de travail qui se détériorent
    • Les cadres et l’action syndicale
      • Les préoccupations
      • La mise en œuvre de structures spécifiques de représentation des cadres
      • Cadres et syndicat : une question ouverte
    • Conclusion

     

    ANNEXES

    Annexe I - Liste des participants – p.377

    Annexe II – Questionnaire – p.385

    Annexe III - Synthèse des questionnaires d’évaluation de fin de session – p.391

    ]]>
    Bouffartigue Paul, Cadres : la grande rupture. La Découverte, « Recherches », 2001, 352 p. ISBN : 9782707134721.
    ]]>
    https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37639710d]]> https://www.cairn.info/cadres-la-grande-rupture--9782707134721.htm ]]>